Laboratoire de développement de la communication sociale

Vue d'ensemble

La mission du laboratoire de développement de la communication sociale est de comprendre les causes sous-jacentes des déficits précoces en matière de communication et de socialisation, et de développer des stratégies pour une identification plus précoce et des traitements efficaces de ces problèmes. Nous nous sommes concentrés sur l'étude des nourrissons et des tout-petits à haut risque médical qui présentent un risque accru de déficiences dans les processus d'autorégulation, afin de déterminer comment ces déficiences contribuent au développement retardé ou atypique de l'interaction sociale et des compétences de communication.

Nos recherches ont été développées en étroite collaboration avec les autres laboratoires du département du développement du nourrisson de l'IBR , et avec l'ancien laboratoire de psycholinguistique clinique du département de psychologie de l'IBR. Parmi les autres collaborateurs, citons Patricia Brooks, PhD, du College of Staten Island/CUNY ; Denise Aloisio, MD, et ses collègues du Jersey Shore University Medical Center, Neptune, NJ ; et Barbie Zimmerman-Bier, MD, de l'hôpital universitaire Robert Wood Johnson, New Brunswick, NJ.

 

Responsable du laboratoire de développement de la communication sociale : Elizabeth Lennon, PhD

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Projets de recherche

Les projets de recherche en cours sont les suivants : 

  • Étudier les facteurs de risque biomédicaux et environnementaux contribuant aux déficiences dans le développement des compétences en communication sociale.
  • Étude du développement de la régulation émotionnelle chez les nourrissons et les enfants en bas âge à haut risque, et de la relation entre les processus d'autorégulation et les aptitudes à la communication sociale.
  • Examen des modèles de réactivité maternelle qui fournissent un contexte optimal pour le développement des compétences en communication sociale chez les nourrissons à haut risque.
  • Identifier des outils efficaces pour différencier les tout-petits atteints de troubles du spectre autistique (TSA) de ceux qui présentent des retards de langage, des difficultés sociales et/ou des problèmes de régulation non liés aux TSA.

Principales constatations

Dans l'ensemble, si l'on considère les résultats de nos études distinctes, nous constatons que les nourrissons et les tout-petits à haut risque présentent des stratégies de régulation des émotions moins efficaces, des difficultés à initier des interactions sociales, un retard dans les compétences de communication non verbale, des retards de langage et des déficits subtils dans les compétences de coopération sociale. Une meilleure compréhension de la manière dont de meilleures stratégies de régulation modifient les effets des facteurs de risque périnataux précoces sur les compétences sociales et de communication ultérieures devrait permettre de développer des stratégies d'intervention conçues pour améliorer l'autorégulation du nourrisson et faciliter ainsi un développement social et de communication optimal chez les nourrissons à haut risque.